Premier rechargement : Développement d'une charge pour mon custom Nimrod

Bonjour à tous, petit (bon pas si petit que ça au final ) sujet pour vous partager mes débuts en rechargement et le procédé mis en place pour parvenir à développer ma première charge pour un custom Nimrod.

L'idée n'est pas dans un premier temps d'aller chercher les performances maximales du calibre avec des charges poussées, mais surtout de trouver une charge qui donne des vitesses régulières avec un faible écart-type, pour ensuite tester différents enfoncements afin de serrer le groupement le plus possible.

Pour ce qui est des composants, je suis parti sur des étuis GGG qui proviennent des munitions manufacturées tirées avec ma carabine, de la poudre Vihtavuori N150, des amorces RWS Large Rifle et des balles Lapua Scenar-L 175 gr.

La première étape est donc le désamorçage, que je fais à l'aide du désamorceur à main Frankford Arsenal, ça me permet surtout de faire le désamorçage devant le PC ou autre, et ne m'oblige donc pas à être derrière la presse.
Vient un passage 60 à 90 minutes au tumbler humide, avec pins en acier donc, dans une solution d'eau chaude à laquelle j'ajoute quelques gouttes de liquide vaisselle ainsi qu'une cuillère à café d'acide citrique.
Les étuis ressortent comme neuf, brillants, et les logements d'amorce sont impeccables.

Un avant/après passage au tumbler humide


Viens ensuite les étapes de préparation de l'étui, il peut être fait débat de leur utilité et leur rôle dans la précision finale de la cartouche, mais je me dis que ça ne peut pas faire de mal dans tous les cas.

Je commence par ébavurer l'évent côté intérieur de l'étui, ainsi que d'uniformiser le diamètre de la cheminé grâce à un alésoir Redding. Il est dit que cette opération permet une mise à feu de la poudre plus régulière.

Le travail de l'alésoir est facilement visible, un joli chanfrein fait son apparition.


Les cartouches GGG ayant des amorces serties, il est obligatoire de faire sauter le listel du logement d'amorce afin de pouvoir réamorcer les étuis. J'en profite aussi pour uniformiser la profondeur des logements d'amorce de tous les étuis.

Un avant/après alésage du listel et uniformisation du logement d'amorce


Pour la dernière étape de la préparation des étuis qui est le tournage des collets, il va me falloir faire quelques petites étapes avant le tournage en lui-même. Le tournage a pour but de supprimer les défaut d'épaisseur dans le collet de l'étui, et donc avoir une tension de collet uniforme sur tout le périmètre du collet.
D'abord, comme le tournage va nécessiter un recalibrage, je fais donc le recuit des collets des étuis grâce à l'AMP Mark II et son mode Aztec, qui permet en amenant un étui jusqu'au point de fusion, de pouvoir déterminer la puissance exacte requise pour faire un recuit parfait.

À gauche, l'étui sacrifié, me fournissant le code à utiliser pour le recuit des étuis, exemple d'étui recuit à droite


L'étui est ensuite intégralement recalibré grâce à un recalibreur intégral à bushing TPM, je descends l'épaulement de 0,002", recul que je mesure grâce au comparateur de feuillure Hornady. Je n'utilise pas d'olive de recalibrage, et un bushing de .334 pour cette étape.
J'tilise un expander K&M, qui donne au collet le diamètre intérieur permettant de s'ajuster parfaitement sur le pilote du tourneur de collet.
Le collet est tourné à 13,5 millièmes de pouce d'épaisseur, l'étui d'origine en fait 15.

Voilà donc le résultat de l'opération


La mesure de l'épaisseur du collet se fait grâce à un micromètre à touche sphérique, précis au 1/10000^e de pouce, à noter que pour grandement faciliter la manipulation de ce dernier, je le place dans un étau.



Prochaine étape, un second recalibrage, ce dernier ne va toucher que le diamètre du collet, les autres parties de l'étui ayant déjà été recalibrée lors du premier recalibrage.
L'avantage de connaître l'épaisseur de mes collets va me permettre de choisir le bushing adapté afin d'obtenir 2 millièmes de tension de collet.
La mesure du diamètre des projectiles m'indique qu'ils font .307", en additionnant l'épaisseur de mes collets on a 307 + 2 x 13,5 = 334 millièmes de pouce en diamètre balle montée, je vais donc choisir le bushing de .332 pour ce second recalibrage.

Fait intéressant, il est de commune mesure de prendre un bushing encore 0,001" en dessous pour prendre en compte l'élasticité du laiton, je devrais donc prendre un bushing de .331 pour obtenir un diamètre de collet final de .332.
Hors, je ne sais pas si c'est dû au recuit, aux bushings TPM, ou une addition des deux, mais l'utilisation du bushing .332 me donne bien un diamètre de collet de .332.

Je termine par un chanfrein intérieur et extérieur du collet.
Les étapes de préparation de l'étui étaient terminées, ils passent de nouveau au tumbler humide 15 minutes, sans pins acier cette fois-ci, mais toujours dans une solution d'eau chaude à laquelle j'ajoute quelques gouttes de liquide vaisselle ainsi qu'une cuillère à café d'acide citrique. Le but de ce nettoyage est de retirer la graisse de recalibrage et les éventuels copeaux de laiton pouvant se trouver dans l'étui ou dans le logement d'amorce suite aux diverses étapes de préparation.

Aller place au concret !
L'amorçage est fait avec un amorceur à main Frankford arsenal, l'avantage est qu'il possède une butée réglable, je règle donc cette dernière pour avoir un enfoncement de l'amorce de 0,10 mm sous la surface du culot.

Pour ce qui est du dosage de la poudre, j'utilise une doseuse automatique Lyman Gen6, j'ai pour mes premières cartouches, fait un escalier de charge en me basant sur les tables Vihta. J'ai donc fait des charges allant de 40,3 gr à 42,1 gr de N150 par palier de 0,2 gr avec deux cartouches par charge dans un premier temps, pour vérifier que tout aille bien au tir avant de faire plus de cartouches.

Arrive la dernière étape du siégeage, j'ai déterminé la position de mes rayures avec ce projectile grâces à la jauge O.A.L Hornady et un comparateur Hornady qui prend la mesure sur un diamètre de la partie ogivale de la balle. Prendre la mesure de la sorte est bien plus précis qu'une mesure entre le culot et la pointe de la balle.
Je trouve une longueur CBTO de 57,8 mm pour être dans les rayures, je vais donc prendre une marge de 0,15 mm dans un premier temps, soit 57,65 mm CBTO, les tests de différents enfoncements se feront lors d'une prochaine étape.
Afin d'alimenter GRT, il me faut quand même une LHT, qui est dans mon cas de 73,6 mm pour être dans rayures, soit 73,45 mm à la longueur choisie . La bonne nouvelle étant que même à la longueur maximale, les cartouches pourront être alimentées dans mon chargeur.

Pour éviter toute erreur lors des tirs, les charges de poudres sont directement marquées sur les étuis


Place aux tirs !
Si j'écris ces mots, c'est que je n'ai pas explosé, et que mon arme est toujours en un seul morceau, déjà une victoire en soit



Les vitesses ont été mesurées au Labradar, merci encore cb45400 pour la configuration de ce dernier.
J'ai d'abord procédé au tir de 6 cartouches manufacturées afin de faire le flambage du canon et de stabiliser les vitesses.

Vient ensuite le tir de l'escalier de charge, je tire chaque charge les unes à la suite des autres, deux fois, en notant scrupuleusement chaque vitesse.
À noter que je n'ai eu aucun soucis, d'alimentation, de verrouillage, déverrouillage ou extraction, me confirmant que mon recalibrage a été correctement effectué.
J'ai aussi méticuleusement observé les étuis et les amorces après le tir et n'ai constaté aucun signe de surpression.

Concernant les vitesses, j'obtiens les résultats suivants :

Charge (gr)	Tir 1 (m/s)	Tir 2 (m/s)
40,3	769	770
40,5	772	772
40,7	779	774
40,9	784	780
41,1	781	786
41,3	787	786
41,5	790	796
41,7	794	796
41,9	798	796
42,1	803	802

J'ai donc alimenté GRT avec ces résultats, qui me donne cette courbe



On constate donc dans l'intervalle entre 41,7 et 41,9 gr de faibles écarts entre les charges, qui se traduit par un pente de la courbe moins prononcées entre les charges, mais également des vitesses corrects, des écarts maximum et des écarts type faible pour une même charge.
Pour ces deux derniers points, le tir de deux cartouches est cependant peu représentatif, mais comme dit plus haut, ces 20 cartouches servaient de test initial.

J'ai donc refait pas plus tard que le soirée dernière 30 cartouches, qui font un escalier de 41,6 gr à 42,0 gr par pallier de 0,1 gr cette fois-ci, 6 cartouches par charge . Ça va me permettre de cibler précisément l'intervalle de charge de poudre donnant des vitesse stables et régulières.



La suite au prochain épisode !  

Super reportage / rechargement ! quel boulot le rechargement

Bravo super explication

Merci pour ton partage

Merci professeur Titi   , belle démo de ce qu'est le rechargement et son plaisir

Excellent Titi ! Merci pour ce partage très intéressant. C'est plus que prometteur...! Ça me donne envie de m'y remettre... bien que j'étais loin de pousser aussi loin

Ah voilà je suis déçu, je croyais en voir la fin et tu nous fait une serie

Merci à tous, content que le partage du processus vous plaise

Hâte de lire la suite et de voir tes 1° groupements en parallèle des vitesses et de l'écart type

forestgump a écrit:Hâte de lire la suite et de voir tes 1° groupements en parallèle des vitesses et de l'écart type

Prochains tirs vendredi 29

Bravo pour ta méticulosité, je suis loin d’en faire autant!
Je pense tout de même que le tir de six cartouches par charge te donnera une meilleure vue de tes vitesses et te permettra d’avoir également une bonne approche des groupements résultants.

Bon, boulet que je suis, une bonne partie de mes cartouches étaient 1 mm trop long : CBTO de 58,65 mm au lieu de 57,65 mm.
Sachant que je suis au contact des rayures à partir de 57,8 mm, ça aurait été un coup à avoir de belles surpressions, en plus de devoir forcer pour chambrer les cartouches.

Forcément, j'avais entièrement retiré le bouchon du siégeur afin de le nettoyer, et j'ai mis un tour en moins en le remontant, d'où le millimètre de différence.

Heureusement que j'avais apporté le pied à coulisse et le comparateur sur le pas de tir pour mesurer les cartouches avant de tirer (à la base pour m'assurer qu'il n'y avait pas de changement de longueur avec le transport et les vibrations que les cartouches subissent au cours de ce dernier.)

Après, l'important est de s'en rendre compte avant de les tirer, même si ça fait chier de s'en rendre compte sur le pas de tir 

Du coup, partie remise pour la prochaine séance et une bonne leçon, ne pas avoir une confiance aveugle aux repères que je fais sur les outils !

Bravo et merci titi pour le partager avec nous

Rien de tel que l'apprentissage par l'erreur et heureux que tu t'en sois aperçu !!!

Inutile de compter en centièmes de millimètres avec le système Hornady, entre les tolérances des supports, du pied à coulisse et surtout de la dextérité de l'utilisateur, le dixième de millimètre est beaucoup plus réaliste.

Avec tes chargements, ce n'est pas en rentrant moins d'un millimètres dans les rayures que tu aurais risqué la surpression fatale. L'absence de difficulté d'extraction, comme l'aspect des amorces, te laissent une certaine marge de sécurité.
Se coller "un peu" dans les rayures est une méthode éprouvée pour peu que la charge de poudre soit adaptée. Dans le cas d'une utilisation de balles traitées au MoS2 ou h-BN, il est même fortement conseillé de bien planter la balle dans les rayures, jusqu'à former une trace carrée sur le projectile. Ce n'est bien évidemment pas sans inconvénient, mais le jeu en vaut généralement la chandelle, du moins pour ce que j'en ai pu constater.

"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années" comme disait Corneille. Tu débutes très bien tes premiers pas en rechargement, tout comme tu l'avais fait pour le tir "de précision" avec ta RS1 en .22 LR il y a de cela déjà bien longtemps.

Ta persévérance me plait bien : la relève est assurée !!!

JeanT a écrit:Bravo et merci titi pour le partager avec nous

Merci, avec plaisir.  

forestgump a écrit:Rien de tel que l'apprentissage par l'erreur et heureux que tu t'en sois aperçu !!!

Erreur heureusement sans conséquence

cb45400 a écrit:Inutile de compter en centièmes de millimètres avec le système Hornady, entre les tolérances des supports, du pied à coulisse et surtout de la dextérité de l'utilisateur, le dixième de millimètre est beaucoup plus réaliste.

Avec tes chargements, ce n'est pas en rentrant moins d'un millimètres dans les rayures que tu aurais risqué la surpression fatale. L'absence de difficulté d'extraction, comme l'aspect des amorces, te laissent une certaine marge de sécurité.
Se coller "un peu" dans les rayures est une méthode éprouvée pour peu que la charge de poudre soit adaptée. Dans le cas d'une utilisation de balles traitées au MoS2 ou h-BN, il est même fortement conseillé de bien planter la balle dans les rayures, jusqu'à former une trace carrée sur le projectile. Ce n'est bien évidemment pas sans inconvénient, mais le jeu en vaut généralement la chandelle, du moins pour ce que j'en ai pu constater.

"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années" comme disait Corneille. Tu débutes très bien tes premiers pas en rechargement, tout comme tu l'avais fait pour le tir "de précision" avec ta RS1 en .22 LR il y a de cela déjà bien longtemps.

Ta persévérance me plait bien : la relève est assurée !!!

Merci pour ce complément d'information et ces gentils mots
Pour le coup, je suis satisfait du JO TPM qui pour les enfoncements ne me donne qu'une erreur de +/- 0,02 mm lors des mesures CBTO, possible de faire de la précision au 0,05 mm près alors ? . Mais comme tu le dis, les mesures sont à relativiser entre tous les éléments que tu as cité.

Pour le coup, il y a tellement de savoir disponible aussi bien sur internet que dans les clubs bien fréquentés, qu'il serait dommage de s'en priver et de ne pas l'appliquer

Suite du développement de charge.



Vendredi j'ai pu peaufiner l'escalier de charge, j'ai tiré 6 cartouches par charge de 41,6 à 41,9 gr. Soit 24 cartouches, je n'ai pas pu tiré les charges à 42,0 gr faute de temps perdu avec un Labradar capricieux.



Du coup j'ai bonne confirmation qu'une charge à 41,9 me donne des vitesses stables.
J'ai donc refait des cartouches pour les tests d'enfoncement avec cette charge afin de jouer sur le groupement

30 cartouches, 3 cartouches par enfoncement, enfoncements de 57,65 mm à 56,75 mm par pas de 0,1 mm.
Le but recherché est similaire à celui de l'escalier de charge, sauf qu'ici on cherche un groupement et non une vitesse. L'idéal étant donc de trouver un enfoncement donnant un bon groupement et dont les enfoncements voisins sont également satisfaisant.
J'ai tiré les cartouches ce dimanche matin, faute de temps je n'ai pas pu tirer les cartouches à 56,75 mm et 56,85 mm CBTO

Le groupement à 57,35 mm n'a que 2 impacts, une amorces ayant refusé de faire feu. J'ai donc tiré 23 cartouches au total, me donnant des vitesses stables et surtout 3.0 m/s d'écart-type.





Côté groupement, franchement rien de transcendant, je n'ai pas l'impression d'avoir trouvé un enfoncement qui donne des résultats que je recherche, à part celui à 57,25 mm d'enfoncement, mais qui est entouré de groupement à 57,35 mm n'ayant que 2 impacts et du groupement à 57,15 mm qui est un peu grand à mon goût (0,56 MOA), à approfondir ?
Du coup je ne sais pas si pour la prochaine séance je tire les dernières cartouches aux autres enfoncements, ou si je refais des cartouches à 57,25 et 57,35 mm CBTO.
Quelle serait la bonne chose à faire dans ce cas ? Tester des enfoncements plus court ? Peut-être que mon canon n'apprécie pas plus que ça les Lapua Scenar-L 175gr ?

À voir

Très appréciable ton historique Titi, une belle leçon de rechargement avec les commentaires adéquats. Grand et

Très bel exposé et effectivement la charge 4 à 41,9 grains semble très prometteuse !

Pour les enfoncements, il faut aussi prendre en compte ton ressenti lors des tirs des différents lots de test. Je suis d'accord avec toi, le lot à 57,25 est très nettement meilleur. Peut-être de nouveau tenter 57,35 et 57,25 mais intercaler un autre lot à 57,30...? Et continuer à utiliser le LabRadar pour confirmation.
Peut-être retenter également le lot à 57,55 qui n'est pas si mal non plus...

Quand je suis sur ces procédures de test, je suis tout le temps dans le doute de mes capacités à être régulier et ne pas trop négativement influencer mes tests...

J'ai une préférence pour le 57,35, à ce niveau de groupement, est-ce la munition ou le tireur qui fait la dispersion?

As-tu les vitesses (et sd) pour les groupements à 57,25 et 57.35?
Attention, nous sommes sur des groupements de 3, les compétitions type 1 Mile, c'est 15 coups il me semble?

cjclement a écrit:Très appréciable ton historique Titi, une belle leçon de rechargement avec les commentaires adéquats. Grand et

Merci, ça me fait plaisir de partager cet expérience avec vous  

Wolfoni a écrit:Très bel exposé et effectivement la charge 4 à 41,9 grains semble très prometteuse !

Pour les enfoncements, il faut aussi prendre en compte ton ressenti lors des tirs des différents lots de test. Je suis d'accord avec toi, le lot à 57,25 est très nettement meilleur. Peut-être de nouveau tenter 57,35 et 57,25 mais intercaler un autre lot à 57,30...? Et continuer à utiliser le LabRadar pour confirmation.
Peut-être retenter également le lot à 57,55 qui n'est pas si mal non plus...

Quand je suis sur ces procédures de test, je suis tout le temps dans le doute de mes capacités à être régulier et ne pas trop négativement influencer mes tests...

Je pense refaire des enforcements à 57,40 ; 57,35 ; 57,30, 57,25 et 57,20 histoire de bien délimiter la fenêtre qui pourrai me donner la précision recherchée.
Ce qui me gêne avec la 57,55 mm c'est qu'elle est entourée de groupements de 0.63 et quasiment 1 MOA

forestgump a écrit:

J'ai une préférence pour le 57,35, à ce niveau de groupement, est-ce la munition ou le tireur qui fait la dispersion?

As-tu les vitesses (et sd) pour les groupements à 57,25 et 57.35?
Attention, nous sommes sur des groupements de 3, les compétitions type 1 Mile, c'est 15 coups il me semble?

Je suis sur appui avant et arrière pour limiter au maximal l'influence du tireur justement, et prend mon temps pour chaque tir. Les conditions météo étaient très bonnes également, je pense donc que j'ai joué de façon très minoritaire dans la taille des groupements.
Pour ce qui est des vitesses relevées, le tableau est dans l'ordre des tirs en photo.

Pour ce qui est des groupements de 3, je fais d'abord ça pour surtout écarter les enfoncements qui ne groupent pas, si ça ne groupe pas sur 3 coups, ça ne va pas grouper sur 5 ou 10.
Dans l'idéal pour ne pas gâcher inutilement des composants, il faudrait même que j'arrête de tirer les cartouches d'un enfoncement donné si je constate que le 1er et 2nd tir sont déjà trop écarté, et donc utiliser la 3e cartouches plus tard pour un autre enfoncement.

Pour les vitesses, si je remet ça sous forme de tableau ça donne ça :

CBTO	Tir #1	Tir #2	Tir #3
57,65 mm	801	803	798
57,55 mm	797	807	797
57,45 mm	798	795	799
57,35 mm	X	800	799
57,25 mm	802	799	800
57,15 mm	800	797	802
57,05 mm	798	797	805
56,95 mm	800	805	801

Tu vas me maudire... mais as-tu pensé à une presse mobile à crémaillère et des outils dédiés de type Wilson ? C'est TOP pour faire tous tes essais au stand. Tu arrives avec tes étuis préparés, tes charges de poudre ou une balance et avec le siégeur micrométrique et la presse à crémaillère tu peux jouer sur l'enfoncement à volonté. C'est ce que font beaucoup de bencheurs ou d'autres mordus...

Le siégeur :Wilson

La presse : la presse K&M

C'est déjà prévu, pour ces raisons justement 

titi.4600 a écrit:C'est déjà prévu, pour ces raisons justement 

Nous sommes donc sur la même longueur d'onde Tu verras, c'est tellement plus pratique et rapide...

J'imagine  
J'attends juste que le siégeur soit aussi dispo, histoire de commander la presse et l'outil simultanément