Spondylarthrite, rhumatismes divers et tir

Bonjour,

M'intéressant depuis peu au tir et avant de me lancer, j'aimerais savoir si certains ici souffrent de spondylarthrite ankylosante (ou de polyarthrite rhumatoïde ou autres joyeusetés). Je pose la question dans cette partie du forum, parce que pour moi ça relève de l'ergonomie et donc de la posture, mais si un modo trouve judicieux de la mettre ailleurs, ziva !

Ma pathologie, la SPA, ne relève pas en effet d'un handicap lourd comme chez un para, un tétra ou un amputé, cloués dans un fauteuil et concourant en handi-tir, mais j'ai peur que la station debout (ou même à genoux) ne soit pas tenable sur la durée.

Y a-t-il d'autres rouillés dans la salle, pour partager leur expérience ?

Merci !

Présent.
SPA bien avancée, je suis sous anti TNF alpha.
un match complet est dur à tenir, mais quand on aime...
et ça a au moins l'avantage de te forcer à avoir les bonnes postures pour ne pas trop ramasser.

Ok. Moins grave est mon cas, avec des AINS ad libitum depuis 20 ans et une ankylose des sacro-iliaques de plus en plus marquée depuis quelques mois (surtout à droite).

La posture debout est-elle bien la plus difficile ?
Ça devient douloureux où, à la longue ?
Rachis, sacro, pieds ?

Faute d'expérience je le répète, je me demande même si le couché peut être douloureux également, à la longue (c'est surtout le TAR qui me tente, donc la question du "à genoux" me tracasse un peu moins, mais comme je suis séduit par la beauté des BSA match, c'est aussi une position qui peut m'intéresser).

Qu'en est-il pour toi ?

Le sujet est bien dans la bonne section.
Bonne initiative car c'est un thème rarement rencontré. Pourtant "l'envers du décors" ou "le revers de la médaille" existe bel et bien...

Nicomidway a écrit:Le sujet est bien dans la bonne section.
Bonne initiative car c'est un thème rarement rencontré. Pourtant "l'envers du décors" ou "le revers de la médaille" existe bel et bien...

J'ai failli écrire : "c'est pas de ton âge !"
Mais en fait si, ça peut le devenir, puisque la SPA se déclenche généralement avant 35 ans (31 ans dans mon cas) et je ne te le souhaite absolument pas !!!

oui c'est mon cas, déclarée a l'age de 27 ans , mais bon là n'est pas le probléme ,
je tir assis , hunter, tir précision ,(enfin j'essaye d'être précis) .
mais je tir aussi debout a l'arme de poing.
pour les armes longues évite les calibres qui te démonte l'épaule , ou alors rechargé ,pour faire des charges douces, comme pour MAUSER

C'est vrai que pour les rhumatismes je n'en ai pas encore à m'en faire mais en ce qui concerne des éventuelles lombalgies ou élongations musculaires le cas s'est déjà présenté. En effet le domaine de la manutention est impardonnable de ce coté-ci transformant l'entrainement hebdomadaire du weekend en véritable calvaire en tir couché... On ne m'y reprendra plus.

Hélas j'en fais aussi partie. Je la traîne depuis mes 25 ans. Au départ c'était plutôt au niveau du sacrum & depuis quelques années les dorsales entre les omoplates & des fois ça me chatouille la nuit mais j'ai pris l'habitude.
Bien évidement j'ai droit au anti-inflammatoires (Indocid), j'en prends un vraiment en cas de crise aiguë (très rare) pour passer une nuit tranquille.

D'ailleurs ça fait quelques mois que je n'en ai pas pris, la douleur (quasi permanente) est tout à fait supportable. Je fait gaffe en me baissant & en me relevant.

Je ne peux pas tirer couché car la douleur revient vite (environ à 10 muns) & il est impossible de continuer.
Les séances en école de tir 10 m AC quand je m'étais inscrit au club voilà quelques années étaient parfois assez difficiles....

Donc pour mon plus grand bonheur, je tire assis....

Ah bin merdre, moi qui pensais que le tir couché serait le moins douloureux...

Bon, en même temps, si je choisi d'aller au club d'Audenge, il n'y a pas de tir couché pour le 50m.
C'est assis ou debout.
Le couché c'est uniquement au 200m.

Bon ben les gars, va falloir que je consulte encore sur Nenet car tous ces mots scientifiques, sont pour moi de l'hébreu !
Sincères condoléances quand même

hé bien? moi j'en ai tellement pris? des anti inflamatoires et des costauds pour pouvoir bossé , que derniérement , j'ai un rein qui n'en veut plus , donc, c'est pour ça que je vais être en invalidité 1.ça feras 5 mois que je ne bosse plus , de souffrir quand on bosse plus , c'est plus supportable.

 voila les nouvelles des TA MAL OU 

@ Michel-Pierre = pour les fleurs.....

Michel-Pierre a écrit:Sincères condoléances quand même

Perdu !
La SPA a le gros avantage de ne pas tuer (c'est déjà bien, non ?).
Bon, mon ex a bien eu un vieux, dans ses lits de pneumo, qui est DCD d'insuffisance respiratoire due à une très forte ankylose de la cage thoracique compliquée par une forte cyphose dorsale, mais c'est vraiment un cas extrême !

Quand j'ai appris que j'avais une SPA (diagnostiquée en quelques jours, d'où l'avantage de fréquenter nuitamment la faculté), un pote a été diagnostiqué d'une SEP. J'ai estimé que j'avais beaucoup de chance !

Pour revenir au tir, j'ai essayé dans mon salon la position du tireur couché, et s'il est vrai que ça tire un peu beaucoup, ça ressemble aussi beaucoup aux exercices anti-cyphose chez le kiné (avec quand même une asymétrie à surveiller).

je confirme.
le tir couché est le plus douloureux...
et l'arme de poing une main lors des longs matchs aussi.

ça dépend du tir couché,  les douleurs passent au second degré 

Après c'est vrai qu'il y a douleurs et douleurs.

Celle qui est d'origine médicale et que l'on y peut hélas pas faire grand chose et celle du nouveau tireur (ou celui qui est rouillé) d'origine nerveuse.

Couché on a généralement le dos qui creuse a cause de l'airbag qui veut creusé un tunnel dans la sol, voir avec un bon kiné de manière a adapté la position est une option et s'entrainé a la tenir en dry (sans tiré) mais avec la carabine en position.
la meilleure position reste pour les vieux nounours et les jeunes abimés; la position assise

eh ben , les p'tits vieux... LOL
J'suis un p'tit jeune de 1955 (salut Michel Pierre) et voici quelques conseils , si je peux me permettre : DETOX !!! PLUS DE PRODUITS LAITIERS ;
je tire couché , visée ouverte 200 OU 300 m , qui pleuve ou pas , sans souffrir du dos et pourtant , opéré en 81 de la colonne suite à un accident d'escalade , puis douleurs cervicales terribles pendant des années , palu , dingue , hépathite , j'ai perdu un rein et nombreux cartons en moto -enduro- fractures , 30 ans militaire et ses joies , OPEX etc ....et , cerise sur le gateau ,un p'tiot cancer en 98 à qui j'ai j'ai pété la gueule , non mais sans blague !!!
Et oui , les copains mon secret : la détox :jeune alternatif , et plus de produit laitier( fromage de chèvre OK) ;Pour la détox , citron vert dans un verre d'eau tous les jours , à la paille pour épargner les dents , de temps en temps une cuillère à thé de curcuma avec une c;à thé de gingembre , du poivre noir le tout dans une tasse d'eau chaude avec une c à café de miel , essayez , c'est le meilleur anti inflammatoire (pour La Boulange) et c'est délicieux et en cas de crise : HARPAGOPHYTUM , en gelule (phytothérapie en pharmacie )
Aussi , plus de sucre industriel ,préférez le miel , le sucre de coco ou le sirop d'érable JAMAIS DE SUCRETTES ASPARTAME=CANCER
Mon petit verre de vin rouge en mangeant et ma binouse le soir à la fraiche .Je n'ai plus revu un toubib depuis 8ans sauf pour les autorisations de détentions d'armes
ah , j'allais oublié , j'ai aussi une jeune vahinée , mais ça c'est une autre histoire ..LOL

Merci tirivani, mais il ne faut pas tout mélanger. Les douleurs traumatiques et rhumatismales ne peuvent pas être envisagées de la même manière.

La spa donne des symptômes bien spécifiques et ma question portait sur la manière de "faire avec" dans le cas particulier du tir sportif. Pour le reste, traitements et hygiène de vie, j'ai des toubibs et des kinés.

Bon, avec les quelques infos que j'ai eu ici, je vais essayer de me préparer avec mon kiné. Mais l'avis des tireurs souffrant des mêmes problèmes m'importait, car pour le vélo par exemple ce sont les copains cyclistes qui m'ont aidé à défricher ma posture, mon expérience à la trouver, le kiné à la corriger et mon expérience encore à la peaufiner.

 tirivani, par contre je ne connais pas trop la différence entre une cuillére  a café et une a thé ,je pense qu'il y en a une plus grande que l'autre , ça c'est pô un probléme ça doit ce trouvé.

de toute façon c'est des produits naturels , essayé ne coute rien pour la santé.

pour le produit pharmaceutique pas de problémes une de mes filles bosses dedans , demain je cherche tout cela ça tombe bien je suis en pleinne crise et j'ai pô droit aux anti inflamatoires.

Le mieux serait de te tester au tir couché ou du moins à la position avec tapis carabine + bretelle.
Il existe en théorie une position type qui laisse la colonne droite et dans l'axe de la jambe gauche (pour un droitier) . Ensuite au niveau des lombaires basses , on creuse + ou moins suivant la position des coudes .
Suivant la morphologie , et la pathologie , on peut corriger afin , d'attenuer les douleurs locales , ex : ramener le genou droit vers l'avant (pour un droitier) , ce qui soulage l'appui ventral en diminuant la cambrure ..ect..
Il faut donc passer au test pour savoir , car de nombreux aspects peuvent etre corrigés , mais sans doute pas tous.

,c'est exactement ça !

Je crois que je vais chercher un kinésithérapeute tireur !

Une fois que tu connais la position couché , tu te pointes chez ton kiné , si possible avec le matos , et tu reproduis .
Le mieux serait qu'il puisse venir au stand ...j'ai fait exactement la meme chose avec mon opticien , qui n'etait pas tireur mais qui a compris le probleme une fois sur place.
et pour se faciliter le travail , il vaut mieux débuter sans bretelle ,avec un appui avant reglable en hauteur .

Pour notre PB la natation serait paraît-il adaptée. Personnellement, j'évite tous les "mécaniciens" (kiné ....) car je n'ai pas confiance & je doute que ce soit la solution.
Comme je le disais plus haut, tant que mes douleurs restent supportables (ce qui est le cas) je fais avec. J'évite les médocs tant que je peux car ils dérèglent plus l'organisme qu'ils ne le soignent.